On nous traite comme des gens insignifiants, comme si nos vies, nos métiers, nos difficultés n’avaient aucune valeur. On nous impose des politiques décidées d’en haut, sans dialogue, sans écoute, comme si nous n’étions que des obstacles à gérer.

• Nous sommes les travailleurs qui se lèvent tôt.
• Les retraités qui comptent chaque euro.
• Les familles qui jonglent pour continuer à vivre dignement.
• Les artisans, les salariés, les indépendants, ceux qui n’ont pas les moyens de changer de voiture parce qu’une mairie l’a décidé.
• Nous sommes les gueux et nous ne nous laisserons plus marcher dessus.

Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) frappent d’abord ceux qui n’ont pas les moyens : les plus modestes, les invisibles, ceux qui utilisent encore leur véhicule pour aller travailler, soigner, aider, vivre.

On nous dit de nous taire. On nous dit d’obéir. On nous dit que “c’est pour notre bien”. Non. Ça suffit.

Nous, les gueux, refusons une écologie punitive, injuste et déconnectée. Nous refusons des décisions qui condamnent les plus fragiles en prétendant sauver la planète. Nous réclamons une transition juste, progressive, humaine pas une sanction sociale. Les gueux se lèvent. Les gueux parlent. Et désormais, les gueux ne se laisseront plus faire.

Nous demandons l’arrêt immédiat des ZFE telles qu’imposées aujourd’hui, et l’ouverture d’un véritable débat citoyen, avec toutes les voix y compris celles qu’on a trop longtemps ignorées.